Faut-il se justifier ?

Je lis régulièrement — et particulièrement ces jours-ci où nous sommes sous les feux de l’actu — des enseignants et des enseignantes qui tentent de justifier « qu’ils travaillent ». Ils travaillent plus que les 20 heures — oups, pardon : les 20 périodes de 50 minutes. C’est encore moins que ce que l’on croit : les corrections jusqu’à minuit, les réunions pédagogiques, les préparations de cours, les conseils de classe, les rencontres avec les parents, les formations continues obligatoires ou volontaires (si si), la gestion administrative, les mails le week-end, les projets pédagogiques à monter, les bulletins à remplir, la différenciation à mettre en place, les adaptations pour les élèves à besoins spécifiques, les surveillances d’étude, la participation aux activités extra-scolaires, le fait qu’on soit payé 10 mois sur 12…
La liste est longue.
La liste est différente pour celles et ceux de maternelle, du primaire, du secondaire inférieur, du secondaire supérieur voire du supérieur tout court (qui, eux, travaillent encore moins #sarcasm).
Je pense que ce n’est pas une bonne idée de se justifier.