notes·de·pit

Parfois j'apprends à pêcher à des gens qui n'aiment pas le poisson

Râleries de geeks

Maya, 4 ans, incapable de parler à cause de son handicap utilise une application iPad pour communiquer.
La suite semble devenir geek mais non…

Son père explique que cette application permet à sa fille de « parler ».

My daughter, Maya, will turn four in May and she can’t speak. The only word that she can consistently say with 100% clarity is “done” — which, while helpful, isn’t really enough to functionally communicate. When Maya was two and a half we introduced her to the iPad, and we’ve danced with AAC (augmentative and alternative communication) ever since. (…)

We found it: Speak for Yourself.
Simple and brilliant, we saw that it had the potential to serve Maya into adulthood, but was also simple enough for her to start using immediately.

Extrait de niederfamily.blogspot.be

Premiers pas de ladite Maya avec son application iPad;

La vidéo sur Youtube

Aujourd’hui deux sociétés portent plainte contre les développeurs de l’application car ils violent des brevets. L’application va / risque d’être supprimée… et la petite Maya va (peut-être / par exemple) devoir retourner à son classeur PECS :cursing_face:

Je ne connais pas la petite Maya et il y a probablement des millions d’enfants et d’adultes dans son cas, ce que je veux dire concerne la politique d’Apple et des brevets logiciels (parfois controversés).

Petite parenthèse perso. Ma fille a reçu un iPod pour écouter sa musique. Je n’ai pas trop l’envie de prendre le temps de faire fonctionner cet iPod avec ma machine linux. Pour moi, un lecteur mp3 se branche au PC et un glisser-déposer permet d’y mettre sa musique… pas besoin de soft.

Avec cet iPod, je dois utiliser une application pour gérer la musique sur ledit iPod et ce n’est pas évident que ma fille puisse le mettre à jour de deux PC différents… donc ça me broute ;-)

Lorsque j’exprime le fait que le choix d’un matériel Apple est déplorable pour moult raisons, on me rétorque, au mieux, que l’iPod c’est beau et ça marche bien et au pire, que j’y mets de la mauvaise volonté ! Jamais l’on ne se pose de questions sur la politique d’Apple.

Aujourd’hui, le cas de la petite Maya est peut-être un peu plus parlant et permet de mieux comprendre, le problème des brevets logiciels et des systèmes fermés.

Normalement, on commence par une citation, aujourd’hui ce sera la conclusion…

Le businessman : Quand tu trouves un diamant qui n’est à personne, il est à toi. Quand tu trouves une île qui n’est à personne, elle est à toi. Quand tu as une idée le premier, tu la fais breveter: elle est à toi. Et moi je possède les étoiles, puisque jamais personne avant moi n’a songé à les posséder.

Le petit prince : Moi, je possède une fleur que j’arrose tous les jours. Je possède trois volcans que je ramone toutes les semaines. Car je ramone aussi celui qui est éteint. On ne sait jamais. C’est utile à mes volcans, et c’est aussi utile à ma fleur, que je les possède. Mais tu n’es pas utile aux étoiles…

Antoine de SaintExupéry, Le petit prince, ch. 13. intro d’un (long) article à lire (pdf)

Sources

  1. Mon titre est issu de sa conclusion sur FB ↩