notes·de·pit

Mettre le four à 180°

En deux mots voici la dernière pub de Brantano.

Ding dong!
— Ah Salut, tu tombes bien (voix d’homme)
— Salut (autre voix d’homme)
— Ma femme est partie chez Brantano et j’ai faim, je voudrais me faire cuire une pizza. Sur l’emballage il est écrit mettre le four à 180°… mais j’y arrive pas. Tu peux m’aider ?
— Bien sur.
(Bruit d’un four que l’on déplace)
— Merci. Ben m**de maintenant je ne sais plus ouvrir la porte.

Pour moi le niveau est très très bas.
C’est pas drôle et c’est bêtifiant ¹. L’homme est très con et le publiciste remet une couche sur le stéréotype : « La femme est au ménage et se tait et l’homme travaille et ne fait rien à la maison ». Ce message m’agace au plus haut point.

Je ne parviens pas a saisir quel est le public visé.

La seule explication plausible c’est une revanche contre les pubs style femmes objets. Puisque l’on utilise le corps des femmes pour vendre, n’hésitons pas à utiliser la bêtise des hommes aussi… Dans ce cas de figure, je ne vois pas. C’est pas intelligent, ce n’est pas fin, ce n’est pas drôle. Rien.

La seconde pub de Brantano est du même type mais pour les couches cette fois. Le mec parle de :

Ces machins blancs que bébé met plusieurs fois par jour.

Il ne sait pas comment les laver et demande, à nouveau, à son ami qui passe par hasard comment faire.

Deux réactions :

• (Imaginons 2’ que je sois une femme) Si mon mec en est à ce stade là, je ne lui confie pas une seconde mon bébé.
• Ma femme et moi utilisons des couches lavables… donc je trouvais assez normal que le mec veuille laver les couches. J’imagine que les publicistes de chez Brantano n’ont pas eu vent de l’existence de telles couches.

Allez ! Bonne chance aux publicistes quand même.

Crédit photo chez DevianArt par Migraine Sky