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Pour la plupart, ceci est un bon exemple de contexte d'appel de l'ambulance; je ne pourrai pas m'en sortir seul pour arriver à l'hôpital, il va falloir que l'on m'aide parce que c'est urgent.

Lorsque l'on parle avec des pompiers professionnels[1], ils disent que ce genre d'interventions ne représentent pas 30% des sorties.

Il faut sortir sur des intox alcool (comprendre un bitu) ou autres produits, tentative de suicide, différent familial qui a dégénéré (comprendre coups, arme blanche, …), … pour ces sorties, le patient et l'entourage ne sont pas toujours des plus accueillants.

Ce qui est neuf, c'est que ce genre d'accueil[2] n'est plus rarissime[3]. Alors que mes proches distinguent très bien la différence entre un policier qui a entre autre un rôle répressif et un pompier qui a comme seul objectif de transporter dans les meilleures conditions son patient vers l'hôpital le plus proche, certaines personnes confondent allègrement les deux et n'accueillent plus le pompier comme quelqu'un qui vient les aider mais comme un ennemi !

Une réponse envisagée est de fournir les gilets qui protègent des coups de lame. Bien que je comprenne parfaitement qu'il faille se protéger, je pose une question;

Voulons-nous vivre dans une société ou certains tirent sur l'ambulance ?

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Notes

[1] Nous sommes encore un peu épargnés en tant que pompier volontaire

[2] Se faire agresser verbalement devient monnaie courante. Se faire agresser physiquement n'est pas rare. Être soi-même en danger, ça vient …

[3] Je parle toujours des échos des villes. Les ambulanciers des champs ne vivent ça que rarement